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Génération 2024

Enquête sur la pratique physique et sportive des étudiants

Publié le 03/10/2022
L’ANESTAPS et l’ONAPS dévoilent les résultats de leur étude sur la place de l’activité physique et sportive dans les universités françaises.

Le jeudi 15 septembre dernier s’est tenue à l’INSEP la présentation des résultats de l’étude « Quelle place pour l'activité physique dans nos universités ? » lancée en janvier par l’Association Nationale des Étudiants en STAPS (ANESTAPS) et l’Observatoire Nationale de l’Activité Physique et de la Sédentarité (ONAPS), avec le soutien du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques dans le cadre de la Stratégie Nationale Sport-Santé, et sous le haut patronage du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Cette enquête sur la pratique d’activités physiques et sportives (APS) à l’université a permis de rendre compte d’une réalité préoccupante : les étudiants ont un comportement sédentaire moyen de 8h par jour. Or, le seul fait d’être assis plus de 3h par jour est responsable de 3,8% des décès. 

À l’issue d’une phase de promotion de l’enquête menée auprès du public étudiant et des acteurs universitaires, les données recueillies et analysées par l’ONAPS ont permis à l’ANESTAPS et l’ONAPS d’identifier les facteurs impactant cette pratique et de formuler de nombreuses recommandations pour améliorer la place des activités physiques et sportives à l’université. Avec 18 759 répondants, cette étude représente un échantillon significatif de la population étudiante nationale en termes d’universités et de filières.

Trois éléments sont à retenir :

  • Une adaptation de l'offre et de l'environnement : l'offre de pratique n'est pas adaptée aux besoins et aux motivations des étudiants qui sont plutôt tournés vers une pratique d'APS à des fins de plaisir, de santé/bien-être et de lien social. La compétition arrive ensuite. L’ANESTAPS, préconise d’aménager les campus pour inciter à la pratique avec du design actif par exemple et de développer les Maisons Sport Santé universitaires ;
  • Une adaptation de la formation : à mesure que les étudiants avancent dans leur cursus, ils deviennent plus sédentaires. Il y a un véritable enjeu à rendre les formations plus actives, en instaurant des pauses actives pour les cours de plus d’1h30, et à aménager l'emploi du temps pour permettre la pratique ;
  • La promotion et la prévention : il est nécessaire de rendre la pratique d'APS attractive sur les campus, à travers l'organisation d'événements sportifs et culturels, tel que la Semaine Olympique et Paralympique impulsée par Paris 2024, et par la mise en place de lieux de rencontre dédiés.

Ces points ont largement été soutenus par Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Marie-Amélie Le Fur, Présidente du Comité Paralympique et Sportif Français , Cédric Terret, Président de la Fédération Française du Sport Universitaire, FFSU, et Tony Estanguet, Président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, tous présents à cette journée.

Ainsi, Paris 2024 continue de soutenir l’ANESTAPS dans la pratique sportive des étudiants de la Génération 2024, afin de bâtir un héritage durable après les Jeux.